L’homme naît dans le meilleur environnement possible pour son évolution, c’est comme cela, tout nous ramènera à nous, tout nous miroitera dans la vie nos faiblesses et nos forces.
Nous le savons très vite, le défi est énorme, le combat permanent, ce combat qui peut ressembler quelquefois à l’idée que l’on se fait de l’enfer. De la naissance à une certaine maturité (surtout spirituelle) de nombreuses stations sont à découvrir, franchir, c’est le temps des expériences quelquefois douloureuses. On découvre aussi que de nombreuses choses ne nous sont pas « offertes » sur un plateau, on sait plus tard que c’était pour nous protéger.
Et puis en pur fruit de la chair et de l’éducation de nos parents, leurs peurs nous sont transmises également, ces peurs dont on apprend vite à voir qu’elles attirent beaucoup de « négatif » dans notre vie, surtout par le manque de confiance en soi, qu’elles engendrent inévitablement. C’est ce que les adultes appellent : l’éducation de l’enfant.
En réalité, les parents éduquent leurs enfants, c’est un fait établi, selon leurs propres critères, modèles, pensées. La société, enseignants et autres environnements, même de loisirs, achèvent de nous mettre dans « leur » moule, par une domination consciente ou non. « Tu marches droit, ou alors attention … » cette phrase, ce sous-entendu pèse lourd dans nos mémoires.
Après cela, la société, les parents s’étonnent, s’indignent de voir que certains de leurs enfants (qu’ils ont pourtant bridés) soient contrariées, empêchés, malheureux dans leur vie. Quel manque de reconnaissance, disent-ils ! Quelquefois, on essaie même de « soigner » cette désobéissance par des traitements médicamenteux … Comment ces enfants osent-ils résister à la volonté de leurs parents de casser leur propre volonté ?
Une fois adultes, ces mêmes enfants ne sont pas à l’aise, ne trouvent pas leur place dans la société, il arrive qu’ils se haïssent, se méprisent eux-mêmes. Au fond de leur âme, ils savent que quelque chose ne tourne pas rond, qu’on ne leur a pas permis d’être eux-mêmes, de vivre leur propre vie.
Ils n’ont longtemps pas su qu’ils ne pouvaient pas grandir car ils étaient sous contrôle et qu’on les empêchait d’être qui ils sont vraiment indépendamment de leur environnement. Ils se sentent inadaptés ou comme dans le « mauvais film ».
Ils n’osent pas s’affirmer tels qu’ils sont, on leur a tellement inculqué (par la force aussi) ce qui était bien ou pas. Il fallait obéir à des règles qui disaient quand il était bon de rire ou de pleurer !
Bref, « on » aura tout fait pour empêcher leur propre personnalité d’émerger.
Il n’y a pas à s’étonner dès lors que beaucoup de jeunes adultes dépriment, ne se sentent pas capables de prendre des décisions, se sentent coupables de tout et de rien, ne pensent jamais répondre aux attentes des autres.
Ne reste que l’anesthésie d’eux-mêmes et souvent ils tombent dans des pièges de dépendance, sorte de palliatifs à cet immense manque d’amour et de reconnaissance. Cet amour qu’on ne leur a jamais donné puisqu’on aura étouffé leur enthousiasme « d’être » dans l’œuf.
On les retrouve dans des emplois qui ne les satisfont pas avec une vie privée frustrante, ce qui leur donne encore davantage l’impression d’avoir des dettes envers le monde entier et d’êtres vulnérables.
Après des années dans ces schémas de contrôle, basés sur la peur, l’inutilité où tout les dévalorisait, où régnait la punition au lieu de la récompense, la domination au lieu de la générosité, ils sont épuisés par ce combat qui leur semble sans fin.
Certains arrêtent leur route là, mais pour les autres cela signifie qu’il faut mettre un terme à la capitulation et la fin de vie devient par un déclic divin : tournant de vie.
Alors très souvent, comme un dernier et ultime appel au secours : ils se tournent vers la prière. Quelle bonne idée, car c’est cette prière qui va ouvrir une porte qui laissera entrer une force d’aide qui n’est pas contrôlable et tant mieux !
C’est la partie divine en eux qui vient de s’allumer, d’être réveillée, ils ne naviguent plus en « mode économique » mais laissent enfin à nouveau une lumière éblouissante éclairer leur fort intérieur.
Soudain, la confiance augmente, pas à pas, l’on reconnaît les signes, les aides, on peut tout s’expliquer. On détecte enfin la main de Dieu partout.
Sa conscience s’est élevée, on l’aperçoit cette lumière au bout du tunnel, on n’a plus envie de se retourner, on est comme aspiré. La pitié et le rejet, se transforment en compassion et amour de soi.
L’on comprend aussi très vite, que tous ceux qui nous accompagnaient sur notre chemin ont vécu un processus à peu près identique.
Voilà pourquoi, il faut se pardonner et pardonner aux autres car comme a dit Jésus sur la Crois : « Pardonnez-leur mon Père, ils ne savent pas ce qu’ils font », oui ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient.
VOTRE SEUL BUT DOIT ÊTRE L’AMOUR, RESTEZ-VOUS FIDÈLE, LA LIBERTÉ SERA VOTRE RÉCOMPENSE !
Dieu vous a voulu tel que vous êtes, alors remettez votre couronne.