La vulgarité est ce qui caractérise de plus en plus le langage et le comportement du citoyen ordinaire, plutôt « jeune » sans que ceux-ci ne s’aperçoivent en réalité qu’ils en deviennent grossiers.
Le vocabulaire employé par les gens de la rue regorge d’expressions basses, insultantes, voire pornographiques, prononcées par imitation ou bêtise, mais aussi plus souvent qu’on ne peut le penser en toute connaissance de cause, dans le but de choquer l’entourage et de s’affirmer.
Je suis quotidiennement abasourdie, choquée, par ce langage qui n’est plus fleuri ou coquin, mais sans imagination sauf celle de la perversion, j’estime qu’il dessert ceux qui l’utilisent, les ramenant eux au niveau de ceux qu’ils accusent et témoignant d’une société et d’une culture en perte de vitesse.
Ne pas être capable de contenir son langage dans la vie quotidienne,est similaire à un acte de barbarie, aucune maîtrise, aucun amour des beaux mots, de la poésie de la vie,
ces pauvres bougres qui n’ont que ces quelques mots d’une extrême bassesse dans leur vocabulaire pour communiquer ou vociférer, sont mis en esclavage et vivent sans le savoir dans une misère noire.
Et si nous revenions à plus d’élégance, de savoir-vivre, de délicatesse, cela fait complètement partie de notre RECONSTRUCTION !