La confession c’est cet aveu qui ne doit ni vous faire peur, ni vous faire culpabiliser, bien au contraire, cela doit vous libérer.
La confession est un rendez-vous d’amour avec Dieu. Dieu ne condamne jamais. C’est sans doute une des caractéristiques les plus flagrantes de Jésus dans l’ Evangile : à la différence des pharisiens, il ne condamne JAMAIS les pécheurs. Au contraire, c’est à eux qu’il offre en premier son amitié. La confession est donc d’abord une réconciliation entre Dieu et nous.
Mais il y a plus dans ce sacrement : Pour faire pousser une plante, le jardinier doit non seulement veiller à mettre les bons ingrédients (lumière, chaleur, eau…) mais il doit aussi retirer les mauvaises herbes. La confession c’est ça : retirer les mauvaises herbes qui font obstacles à notre épanouissement personnel. C’est le délicat travail du Christ dans notre âme.
Parfois, nous avons peur de nos péchés. Nous pensons que Dieu est comme nous… et donc nous avons du mal à réaliser qu’il peut vraiment nous pardonner. Au lieu d’être docile, nous « faisons de la résistance » à Dieu. C’est un peu comme si on serrait très fort un mauvais tesson de verre tranchant dans la paume de notre main… Ainsi sommes nous quand nous avons peur de Dieu : remarquez comme cette réaction est absurde, car Dieu ne veut pas nous punir… mais nous soigner !
C’est pourquoi aussi il faut être très sélectif dans le choix du confesseur, adressons-nous aux prêtres et abbés qui ont vraiment la foi chevillée au corps et à l’âme, dont le comportement et le service à Dieu est irréprochable et pas à ces curés-pharisiens, organisateur de ker-messes plus que de messes, qui ne servent qu’eux-mêmes et une société en déliquescence.