L’essentiel de notre comportement, de nos attentes vis à vis des autres dans cette vie, nous vient de notre petite enfance et de ses manques.
Lorsqu’on s’accroche à quelqu’un qui ne se décide jamais vraiment pour nous, qui n’est pas loyal, intègre, dont les sentiments ne sont pas clairs, c’est que nous n’aurons pas encore fait le lien entre notre « petit enfant » et l’adulte que nous sommes devenu.
L’enfant est dépendant de l’amour de ses parents et tant que nous sommes nous-mêmes dépendant et en attente d’une personne, une fois adulte, c’est que nous n’avons pas encore compris que nous devons apprendre à nous respecter et aimer assez pour que cela ne devienne pas une obsession et que nous ne soyons pas déçu toute notre vie.
La solution est d’arriver à regarder notre propre « petit enfant » droit dans les yeux et à accepter tout ce que nous étions et avons vécu dans cette petite enfance. Il faut nous dire que nous n’y sommes pour rien, nous avons subi ou manqué, on ne peut changer le passé.
Avec cette acceptation, nous pourrons atteindre la maturité équilibrée de l’adulte que nous sommes maintenant sans toujours courir après quelque chose qui ne viendra jamais de certaines personnes.
Ceci est la leçon à comprendre, c’est le défi de notre vie, savoir que nous méritons l’amour sans lui courir après, et surtout le chercher là où il n’est pas. Si vos parents ne vous l’ont pas donné, cela n’est pas de votre faute, surtout pas.
J’ai mis le doigt sur une souffrance trop courante surtout chez les femmes, mais qui analysée dans sa justesse, sera leur guérison.
L’amour entre deux êtres, doit être une évidence dès le début, un entretien quotidien, et d’une infinie tendresse pour l’éternité, ou alors ce n’est pas de l’amour.
Beaucoup, pour ne pas dire l’essentiel vient de cette petite enfance, et détermine notre vie d’adulte après. Souhaitons qu’il y ait des parents de plus en plus aimants et justes.
Re-bonsoir Carine,
Après vous avoir contacté , je suis « tombé » sur cet article qui m’a fortement interpellé et décrit très bien mon état de dépendance, de reconnaissance , lié à mon enfance , c’est une évidence . Mais c’est l’acceptation qui n’est pas chose aussi facile , une vraie plaie …
Vous avez raison de dire de ne pas en faire une obsession , de pardonner , de tourner la page . Et pourtant , nous avons choisis ce chemin pour apprendre notre leçon ….J’aspire à cette sérénité depuis si longtemps …
Je remercie Dieu de vous avoir mis sur mon chemin .
Merci Carine
Bonne nuit
Bonjour Carine ; je suis d’accord avec vous, on peut accepter les coups, tous les jours, la raillerie permanente, le manque d’amour de sa maman, jamais un élan de tendresse. Ce n’est pas facile à supporter quand on est une petite fille et qu’on porte des marques. Donc cette jeunesse difficile devait être vécue ainsi, c’est le passé. Mais ce qui est la clé qui permettrait la totale sérénité, c’est comprendre pourquoi et là viendrait le vrai pardon. Vous avez raison, on a toujours tendance à culpabiliser mais je suis contente d’avoir passé cette étape, ça calme la colère. Tout a une raison d’être et un jour de l’autre côté du rideau, je saurai peut-être. Belle journée à vous Carine, je vous embrasse. Marie-Hélène