La tempérance est la vertu morale qui modère l’attrait des plaisirs et procure un équilibre. Elle assure la maîtrise de la volonté sur les instincts et maintient les désirs dans les limites de l’ honnêteté. La personne tempérante oriente vers le bien ses appétits sensibles, garde une saine discrétion. Nous devons « vivre avec modération, justice et piété dans le monde présent »
La tempérance implique la maîtrise de soi. La colère traduit souvent un manque de maîtrise de soi, puisqu’elle nous met « hors de nous-mêmes », perdant le contrôle de nous-mêmes, s’exprimant souvent en éclats de voix, regards assassins.
Possède la vertu de tempérance celui qui sait se maîtriser. Pour être en mesure de maîtriser nos passions, la convoitise de la chair, les explosions de la sensualité etc., nous ne devons pas aller au-delà des justes limites imposées à nous-mêmes et à notre moi inférieur.
C’est une bien belle version biblique et elle est juste sans aucun doute, le problème c’est quand vous vous trouvez nez-à-nez avec une « âme déchue » qui essaie de vous rouler, de vous intimider et va quelquefois jusqu’à vous agresser …
Il faut savoir aussi évaluer l’ampleur de la bêtise en face et adopter jusqu’au langage (non pas ordurier) mais susceptible d’être bien interprété par la personne qui manquent de tant de choses …
Oui, vous n’allez pas rentrer dans des formules de politesse en usage à la cour au 17e Siècle si vous constatez que l’abruti en face à moins de mots à son vocabulaire que votre animal de compagnie.
Il faudrait donc s’adapter sans tomber à son niveau mais juste en lui signifiant avec ses mots qu’il ne pourra pas empiéter davantage sur votre propriété, être, âme.
Je suis personnellement d’une Nature plutôt « impulsive », mais mon impulsivité est l’expression d’un besoin de défendre, de ne pas laisser se faire des choses injustes, d’autant qu’en plus je vois à travers une « âme déshéritée ou perdue » aussi bien qu’à travers une vitre qui vient d’être nettoyée. Il m’arrive de me mettre en colère oui, mais toujours quand on m’agresse d’abord, et longtemps … Je ne tends pas la joue droite quand on me gifle la joue gauche, je l’admets et pourquoi le devrais-je ?
Il ne faut pas non plus cacher la lâcheté et la peur sous le couvert de la vertu de la tempérance, et quelquefois, sans chercher d’excuses il faut agir vite, un bon coup de pied au derr… vaut mieux que mille paroles lénifiantes ! C’est ma philosophie, Jésus, Padre Pio et bien d’autres ont eu aussi pris des fois quelques raccourcis « corporels » devant l’inacceptable.
La mollesse est un mot inconnu de mon vocabulaire, mais je vais tout de même sur le chemin de vérité, l’envie d’être un Don Camillo doit se voir dans l’expression de mon regard lorsque j’ai compris que rien ne pourra se faire par l’intermédiaire des mots … La bêtise doit bien être stoppée fermement non ?
Tempérer mon « regard » lorsque je me sens impuissante devant la bêtise m’est pour l’instant impossible, ce regard vaut bien quelques coups de bâtons.
Bon ok, je vais essayer de « tempérer mon regard » … mais alors c’est ma tension qui va monter…. c’est sans fin je le crains ! Mieux vaut en rire (après coup) !