Être spiritualiste n’est pas être gnan-gnan, gneu-gneu, bien au contraire la lucidité indispensable à une conscience supérieure, suppose de voir la réalité de notre monde qui n’est pas loin s’en faut, un monde bisounours !
Dieu a voulu que nous fassions nos preuves face au mal, que nous le reconnaissions et que nous nous opposions à lui, en nous défendant et en nous renforçant, c’est comme cela.
Si tout le monde « il était beau, il était gentil » nous n’en serions pas là, d’ailleurs nous ne serions pas là.
De quoi a besoin le diable ? Il a essentiellement besoin de deux sortes de personnes : les idiots utiles (ignorants de ce qui est vraiment) qui seront vaillamment à son service, et les lâches … Les deux l’ignorent, mais ont en commun la haine d’eux-mêmes, c’est pourquoi ils n’ont souvent que ce mot à la bouche pour montrer du doigt ceux qui ne les applaudissent pas.
Défendre le bien dans ce monde demande du courage et de la fermeté et cela commence tout près et tout autour de nous dans un environnement familier mais pas toujours hospitalier, puisque les petites consciences déraillent régulièrement, normal puisqu’elles sont petites …
Difficile dans un monde qui semble souvent encore si confortable et soumis, même dans des vies médiocres, de parler de liberté à des personnes qui n’en veulent même pas.
Or la vie c’est le changement, même ceux qui freinent des deux pieds et qui se font l’écho des pensées criminelles des autres devront prendre le train, le train de retour vers eux-mêmes, vers leurs pensées propres et ce sont les expériences de la vie qui servent à les ramener « sur Terre » et au service de Dieu et de personne d’autre.
Pour comprendre et admettre qu’ils sont dans l’erreur il leur faut souvent toute une vie, voire plusieurs.