Vous avez été sans doute, l’êtes encore, tout comme moi admiratif(s) de ce personnage haut en couleurs interprété par Peter Falk.
Ce personnage d’inspecteur qui mise tout sur son intégrité et sa compétence-intelligence, toucha le cœur de millions de téléspectateurs et aujourd’hui encore fait les beaux jours de certaines chaînes dans le monde entier.
Si cette série a eu tant de succès à partir des années 70, 80 c’est que, en dehors de l’intrigue et du suspense liés à chaque scénario, chacun d’entre nous se reconnaissait un peu dans ce personnage toujours méprisé au début d’un épisode. Il arrive, mal fagoté, mal coiffé, et dans une voiture que certains mettraient à la décharge sans hésitation. Or, c’est cette insoumission aux normes de mode et codes d’apparences qui a fait beaucoup du succès de cette série. De plus, il a été mis le doigt sur ce que j’appelle maintenant le « syndrome Columbo » c’est-à-dire, cette faculté qu’on certains de vous juger trop vite et trop mal.
Jean de la Rochefoucault le disait déjà : « c’est un délice de fin gourmet que d’être pris pour un imbécile par un abruti ». Or tout au long de ces épisodes, nous observons que c’est ce « petit » ou personnage méprisé et jugé inintéressant par la société, surtout par celle que l’on appelle la « haute-société », qui déploie ses ailes comme une chrysalide devient papillon et quelquefois même araignée, car le « méchant » est toujours pris dans les filets de ce petit inspecteur qui n’a pas les moyens matériels, mais utilisent si bien les autres à sa disposition : son sens de la justice, de l’observation, de la déduction.
Je dois reconnaître que je connais bien ce sentiment de « non-appartenance » , de sous-estimation de mon intelligence, mais je sais surtout que l’on n’est estimé réellement que par les « siens », ceux qui sont sur la même longueur d’ondes et d’autre part, nous savons tous à quel point les apparences sont trompeuses et le matériel si éphémère.
J’admire les personnes un peu « originales » qui osent être elles-mêmes et ne se laisse imposer aucun diktat par les précieuses ridicules, quelle que soit l’époque. Restaurons un peu notre innocence et insouciance d’enfant, quand l’opinion des autres nous était tout à fait égale.
Au bout du bout, la vérité triomphe toujours, il suffit d’un peu de patience. Privilégions toujours le fonds à la forme, car c’est tout ce qui restera un jour !
Bonjour Carine tout comme vous j’aime ce personnage .Je ne m’en lasse pas .Merci pour le partage et cette ballade à travers vos mots;aussi bien pour Columbo que pour vos autres partages .Bonne journée à vous.
bonjour Annick, oui je crois que c’est son authenticité, son côté nature et humain que nous aimions tous dans ce personnage !