Nous rencontrons quelquefois des personnes si ternes et dont la vie est si déficiente en énergie qu’on pourrait les croire déjà mortes, en un sens, elles le sont. D’autres, en menant une vie désastreuse (drogues, égoïsmes, et faux plaisirs) accélèrent « volontairement » leur voyage vers la mort physique et psychique. Mais quand on dit qu’on est vivant, en dehors de toute considération faite de matière, cela veut dire quoi ?
Dans les plans psychique et spirituel, c’est le renoncement aux manifestations inférieures de la vie, à ce qu’on appelle le Moi inférieur (débauches de toutes sortes), qui nous rend de plus en plus vivants.
Sinon, ce que nous appelons la vie est en réalité la mort. Évidemment, l’on continuera de vivre, que l’on fasse le bien ou le mal ; mais on peut dire aussi qu’on ne cesse de mourir : si on ne meurt pas à la bêtise et à l’ignorance, on meurt à la sagesse ; si on ne meurt pas à la haine, on meurt à l’amour.
La vie et la mort, ces deux notions, sont aussi indissociables que le soleil et la lune, elles ne fonctionnent pas l’une sans l’autre. Car, tout au long de notre existence, nous n’avons que des choix à faire entre la vie et la mort, entre une forme de vie et une forme de mort. Et ce que les uns appellent mort, d’autres l’appellent vie et inversement.