C’est la nuit la plus longue et la plus sombre de l’année, la lumière du Soleil a presque disparu, période où la terre est la plus rapprochée du Soleil.
Temps d’attente, de gestation, tout semble endormi et nous invite à l’intériorisation, à la prière, aux bilans, à l’espoir aussi.
A ces dates-là le soleil déclenche dans l’univers des forces particulièrement puissantes dans lesquelles les hommes ont la possibilité de puiser et d’utiliser pour leur évolution. S’ils sont conscients, attentifs, s’ils se préparent et se mettent en harmonie avec le cosmos pour recevoir ces effluves, de grandes transformations peuvent se produire en eux.
Donc, le 21 décembre a lieu le solstice d’hiver auquel préside l’archange Gabriel. Quelques jours après, le 25 décembre, c’est la fête de Noël qui célèbre la naissance de Jésus . Et une naissance n’est rien d’autre qu’une descente dans la matière, une condensation, une cristallisation, à l’image de l’hiver où tout s’immobilise et se fige.
Telle une graine qui doit germer dans les mois à venir, notre réveil, éveil, renaissance est préprogrammée.
« Ce qui naît à Noël doit éclore à Pâques ».
Le solstice d’hiver ouvre la porte du Ciel pour faire place à la lumière qui est en ce jour dans sa phase la plus déclinante. Elle ne peut donc que renaître, jour après jour, ainsi que l’espoir d’un renouveau de la nature et des hommes, aidés en cela par l’Archange Gabriel qui préside à l’hiver.