Ce qui nous manque le plus afin que nous retrouvions des repères, comme des pions qui sont placés pour nous indiquer le chemin à suivre, c’est le rythme. Une journée, une semaine, un mois, une année doivent être rythmés.
Même si les saisons elles-mêmes ne sont plus ce qu’elles étaient, c’est parce qu’en ce bas monde on marche sur la tête.
Je suis intimement persuadée que même les catastrophes « naturelles » ont quelque chose à voir avec des flux de pensées et d’actes que nous envoyons « en l’air », et qui sont en dissonance avec l’ordre naturel, occasionnant ainsi des « retours », comme de gros coups de bâtons.
A force d’irrespect et de destruction, la nature nous renvoie ce que nous sommes devenus. C’est vrai individuellement, selon la loi de résonance, pourquoi ne serait-ce pas le cas à l’échelle de la Terre ?
Nous, les hommes, je le pense, sommes seuls responsables de ce que nous appelons des calamités, nous les avons semées.