La raison d’être de la souffrance n’est pas de nous faire du mal, mais de nous apprendre où est le vrai bien et (le vrai mal) de nous rendre ainsi plus forts, plus intelligents, plus vivants, plus lucides, plus conscients. C’est grâce à la souffrance que nous nous instruisons et que le savoir se montre à nous.
Elle est liée à ce qui nous émeut le plus : trahison, déception, perte et fait tomber tous les masques, ceux des autres et le notre. Elle nous met à nu, comme une évaluation de nous-mêmes pour mieux se relever et rebondir.
Au plus fort de cette souffrance, la présence que nous tolérons le mieux est souvent celle très réconfortante d’un animal.
Les épreuves sont nos meilleurs maîtres, tirons-en le meilleur parti, et en franchissant les étapes de sagesse, la paix viendra peu à peu.