J’ai la nostalgie, la nostalgie des Dimanches où toute de blanc vêtue je remontais sur mes chevilles mes chaussettes blanches elles aussi.
J’ai la nostalgie de ces moments sacrés, où à l’ Église, les chants célestes m’élevaient et la foi me transcendait jusqu’à m’en donner des frissons et faire couler des larmes de bonheur, tellement je me sentais proche de Dieu.
Je me souviens de ces messes qui n’étaient pas encore des « ker-messes », où l’on venait habillés dignement et avec respect, de soi, des autres.
Ce qui pouvait un moment me sembler une contrainte, est devenue un manque. Le manque de rituels sacrés qui vous soulevaient bien au-delà de ce que l’on peut imaginer;
Revenons à notre essence, à ce qui nous fait et nous veut du bien, laissons la tyrannie de la destruction, de la soi-disant modernité et du néant à ses propres cendres, et ranimons le feu vivant en nous confiant corps et âme celui dont nous sommes issus.
J’ai la nostalgie de cette innocence, de cette légèreté, de cette ferveur, de cette force …. que tout ce bon, ce beau reprenne très vite la main sur le marécage nauséabond qui voulait le remplacer.