D’un point de vue matériel, c’est l’argent qui tue nos relations, nos familles, l’Humanité toute entière.
Mais d’un point de vue spirituel, émotionnel, et derrière ce pouvoir donné à l’argent et aux personnes mues par le diable,
c’est la lâcheté ambiante et personnelle qui autorise ce « laisser faire », qui vit avec cette incapacité de dire « NON », et au final avec un total manque de dignité et de respect.
Où sommes-nous lorsqu’il faut intervenir dans une situation injuste ? Où est notre soutien, fut-il juste oral, de telle personne courageuse elle ? Je ne parle pas de situations dangereuses physiquement, mais bien de ces non-réactions de personnes qui se cachent comme des esclaves dès qu’apparaît ce qu’elles croient être celui qui a droit de vie et de mort sur eux.
La lâcheté ordinaire, quotidienne, est un signe de petitesse extrême des individus, et la preuve d’un niveau de conscience anesthésié.
Être tétanisé au moindre moment un peu plus inconfortable dans la vie, démontre que l’on freine sa propre évolution et celle de l’Humanité.
Et se revoir dans cet état lamentable de si peu de courage lors du jugement « particulier », lorsque l’on se retrouve en face de ses propres actes, c’est sans doute cela que l’on appelle aussi l’enfer.
Derrière cette lâcheté se cache évidemment des peurs, et surtout comme souvent la peur de la mort. Or c’est bien la preuve que ces personnes sont dans le faux, toutes moralisatrices qu’elles peuvent êtres, car lorsque l’on sait ce qu’est la mort, lorsqu’on a la Foi, on ne la craint pas.