Je me souviens ma tristesse, voire ma culpabilité de voir si clair, lorsqu’on me montrait un tout petit enfant de quelques mois et que je détectais déjà ses états d’âmes pas tout à fait glorieux. Ses mimiques, ses regards, un peu plus tard son mal-être déjà dans les jeux d’enfants en disaient long sur son Être passé et présent.
Le caractère d’une personne existe déjà tout bébé, le reste peut se construire. Je vois encore cette petite fille et son regard « torve », je ne l’oublierai jamais, et Dieu sait que j’en ai vu d’autres depuis, elle « détruisait » tout sur son passage, avait des réflexes agressifs inexpliqués qui laissait son entourage perplexe.
D’un « presque bébé » n’attend-on pas que de la fraîcheur, de la douceur, de la pureté ?
Eh bien même si tout est provisoirement « effacé », caché de nos mémoires, toutes les vies précédentes de cet humain encore « enfant » sont bien là, tout petit déjà, avec des choses à guérir et à comprendre.
Tous les humains ne s’étant pas comportés comme des « anges » pour ne pas dire plus, quand ils reviennent, ils reviennent avec tous leurs bagages mais ont toutes les chances de se racheter.
Personne ne peut rien changer à cela, tout ce que nous pouvons faire c’est, nous les adultes, être des modèles, montrer que « ça va autrement ».
Et puis il y a ces bébés, petits-enfants merveilleux qui ont déjà dans leurs vies antérieures fait plus de chemin que les précédents qui témoignent d’un cœur pur et qui restent longtemps, très longtemps (quelquefois toute une vie) dans une innocence et une pureté que rien ne peut altérer, ni la vie, ni l’âge !