Il existe une différence fondamentale entre l’empathie et la compassion. Dans la compassion, même si en justesse elle dépasse largement évidemment la pitié, il y a forcément une hiérarchie verticale qui se fait de celui qui plaint vers celui qui est à plaindre.
L’empathie elle, requiert vraiment du cœur sans larmoyance feinte ou non, sans émotion exagérée et se trouve sur une ligne horizontale de « se mettre à la place de » sans prendre de la hauteur mais en agissant sur le même terrain, en ayant cette capacité de s’infiltrer avec bienveillance dans la situation, l’âme de l’autre.
L’empathie pousse à agir dans les faits sans se poser de question et sans attendre, la compassion est encore du domaine de l’analyse et de l’évaluation, alors que la pitié est destructrice, car elle sous-entend une domination et une culpabilité qui n’ont rien à voir avec la personne qui subit un événement.