Une nouvelle année commence, beaucoup de choses bougent, évoluent, mais certaines personnes sont toujours sous l’emprise de dépendances. Une des dépendances les plus prégnantes est bien sûr celle d’une personne. Nous connaissons toutes et tous quelqu’un, quelquefois c’est notre propre cas, qui est dépendant « maladivement » de quelqu’un d’autre.
Evidemment, cela n’a rien à voir avec de l’amour. Lorsque quelqu’un nous fait du mal et que l’on n’arrive malgré tout pas à se détacher de cette personne c’est que quelque part, au fond de nous, nous sommes dans le déni de la réalité.
Malgré toutes sortes de signaux évidents, maltraitance, malveillance, malhonnêtetés et autres griefs, l’on continue à idéaliser l’autre. Cet autre, est un manipulateur de première classe, puisqu’il réussit à provoquer un manque permanent et récurrent chez une autre personne. Son emprise ressemble à de la possession et amène toujours un état dépressif chez celle ou celui qui subit cette emprise. Souvent la personne sous emprise se croit sous le « charme », or il n’est pas question de charme ou de séduction dans ce genre de relation.
Il s’agit ouvertement de « sacrifice de soi », on perd pied, on se retrouve à l’état d’enfant dans une totale immaturité affective. Souvent, d’ailleurs cet état de fait et ses origines remontent à des faits subis dans l’enfance et dont on a toujours pas guéri. Ainsi, l’on devient victime consentante de liens toxiques et de bourreaux;
Courir après un homme qui ne veut pas de vous et qui vous malmène, tient de l’auto-flagellation, de l’humiliation et fait de vous une victime consentante, presque comme si vous ne vous sentiez vivre que dans cette souffrance qui vous en rappelle une autre.
Sauf que, cet autre lui, n’est absolument pas sensible à votre souffrance, c’est un cercle vicieux, une torture sans fin.
Mais comme je le dis souvent, s’il n’y a plus de victime, il n’y aura plus de bourreau.