Il est bon d’apprendre quelquefois aux « heureux » de ce monde, ne fût-ce que pour humilier un instant leur sot orgueil, qu’il est des bonheurs supérieurs au leur, plus vastes et plus raffinés.
Les honnêtes gens, ces personnes dites « simples » au contact de la terre ou de l’humain, ces cœurs généreux au quotidien et inconnus, ces « invisibles » si utiles et vraie essence de ce monde en chaos, ces courageux d’un jour ou de toujours, ces combattants de la Fraternité et de la Justice, connaissent sans doute quelque chose de ces mystérieuses ivresses.
Et, au sein de la vaste famille que leur génie s’est faite, ils doivent rire quelquefois de ceux qui les plaignent pour leur fortune si agitée et pour leur vie si chaste. Les autres, les « méprisants » qui pensent regarder de haut ces « gueux » sont en réalité loin, très loin de toute ivresse, plénitude liée à l’amour et à la sincérité. Les « fortunés », ces bourgeois commerçants ou autres notables n’ont pas accès à ces Bonheurs liés à l’ Éternité, à la Divinité. Ils naviguent, et ne savent pas à quel point c’est dommage pour eux, dans des sphères trop basses où règnent uniquement l’appât du gain et la hiérarchie par l’argent ou le pouvoir.
La Vérité est dans la SIMPLICITÉ sûrement pas dans l’orgueil !