Un des mots les plus insupportables à mes oreilles est le mot « sacrifice ». Quand j’entends cette dame me dire « je me sacrifie pour… », j’ai immédiatement envie de lui répondre « De quoi vous sentez-vous coupable ? ».
En effet, quand on dit qu’on se sacrifie, toujours pour quelqu’un d’ailleurs, on se victimise soi-même, et derrière à la fois cette recherche de compassion de l’autre et d’auto-flagellation personnelle il y a TOUJOURS, un sentiment de culpabilité.
A titre d’exemple, on peut se PRIVER de beaucoup de choses pour quelqu’un… Or il y a une différence abyssale entre faire des choix normaux, face à des priorités de la vie matérielle par exemple et s’offrir en « sacrifice » sur l’autel de sa propre ignorance.
On peut se priver de nourriture, parce que l’on se sent coupable de la séparation de ses parents, ce qui est de toute façon aussi une fausse croyance. Ou à l’inverse, se suicider à la mal-bouffe en s’étouffant de trop manger ! L’un et l’autre sont une méconnaissance totale du sens de la vie.
Nous n’avons pas à prendre sur nous, le malaise de nos parents, même si cela nous touche de près, nous devons au contraire apprendre de tous ces défis de la vie, à apprécier chaque instant de bonheur, de chaleur, de soleil et de beauté que nous offre les petites choses de la vie quotidienne.
Et afin que notre âme soit heureuse d’habiter dans notre corps, il faut essayer de le préserver par une hygiène de vie aussi bonne que possible (alimentation…).
Cela s’appelle le RESPECT et l’ AMOUR DE SOI et comme toujours charité bien ordonnée commence par soi-même !