Tout être qui se posait la question de savoir qui il était, ce qu’il faisait là, et où plus tard il irait, était pour moi un être intelligent. C’est ce qu’on appelle avoir la conscience de ce que nous sommes et faisons ici-bas
Se poser des questions existentielles primordiales est je pense un bon début de preuve que nous sommes intelligents.
Après, nous savons tous que nous sommes tellement différemment imprégnés de mémoires ancestrales, d’éducations culturellement et affectivement différentes etc …
Les influences diverses comme les rencontres, le milieu dans lequel nous évoluons les toutes premières années sont primordiales.
Non pas, parce que nous pouvons « changer » notre intelligence qui est acquise une fois pour toute dès la naissance, mais parce qu’il existe des éléments susceptibles de l’améliorer et de favoriser positivement notre évolution et notre qualité de vie intellectuelle, spirituelle et matérielle.
Ces éléments sont une vision simple et affectueuse de toute chose, la notion qu’on a rapidement de ce que nous sommes tous interdépendants et cette foi en Dieu qui nous fait nous considérer à la fois comme des grains de sable insignifiants mais cependant munis d’un libre-arbitre puissant.
Je connais des personnes modestes « intellectuellement » qui ont le coeur sur la main, et des personnes dites intelligentes dans un domaine précis, qui par leur prétention et leur égoisme, sont des « handicapées »dans la vie de tous les jours.
L’intelligence doit être multiple ou alors n’est pas.
Ainsi un critère d’intelligence pratique que l’on devrait avoir est de pouvoir s’adapter ou s’harmoniser avec son environnement. Cette vertu en dit long sur nous. Là encore, l’intelligence provient d’un seul endroit : le coeur.
Forts de ce constat, donnons à notre intuition la place qu’elle mérite, écoutons nous, l’intuition est un cadeau ou une part importante de l’intelligence au service de l’humain.

Et puis un jour nous nous trouvons devant ce constant et cet argument imparable : l’intelligence, aussi variée puisse-t-elle être, ne vaut qu’au service de l’amour.
St Exupery « le petit Prince » : on ne voit bien qu’avec le coeur »