Tout de nous, révèle les choses les plus intimes, surtout les habits que nous portons. Cette dame est, disons-le, un peu boulotte et a un visage qui ne recevrait pas un premier de beauté, loin de là.
Je ne me permettrai pas de dire cette vérité si elle-même n’était pas totalement dupe de la réalité et de l’image catastrophique qu’elle véhicule. I
Il existe comme cela des personnes qui ne doutent de rien, alors que tout de même elles feraient bien de se remettre un peu en question. Loin de m’arrêter aux apparences qui ont leur importance aussi, il y a tout de même du déni dans l’air. Cela me fait mal au cœur de voir que quelqu’un est la risée des autres et qu’il ou elle prend cela pour de l’admiration ou de l’intérêt.
Il est vrai que je rencontre plus de dames charmantes et belles qui doutent d’elles alors qu’elles ne devraient pas. Alors que là, devant moi se tient un spécimen dont l’être est totalement sorti de l’axe. Cette femme d’un âge certain, arbore toujours des hauts transparents, sorte de voile qui ne dissimule rien surtout pas les bourrelets disgracieux et porte même un amour immodéré aux T-shirts façon maille, de plus ses jupes sont bien trop courtes… je m’arrête là, son look est pathétique et très gênant pour certains et un appel au viol pour d’autres.
J’avoue que là on frôle l’internement, le cas est grave, c’est du lourd comme dit si bien une expression du moment. Et pourtant elle persiste, pensant être irrésistible et faire partie de la haute société dans son milieu. Elle recherche les honneurs, croit en un charisme supérieur, et a une prétention sans limites sous des airs de sainte Nitouche.
Après une telle rencontre, même moi qui ne boit pas, je réclame un pastis ! Visiblement le ridicule ne tue pas, malheureusement cela fait vraiment pitié à voir.
Et pourtant, cette femme se plaint, elle enchaine, voire « avale » les aventures et histoires sans grand lendemain, et pense qu’il n’y a vraiment plus d’hommes dignes de ce nom. Cette pauvre femme cherche à plaire, en forçant le trait (ou le t-shirt) et finit par attirer…. exactement le genre d’hommes qui accrochent à ce genre de déguisement, et de plus ils n’auront pas à payer, enfin pas tout de suite.
C’est au fond, une histoire triste, mais comme toutes mes histoires : véridique, actuelle et symptomatique de ce qu’il ne faut pas faire.
Il y a des personnes qu’on ne peut aider, avec la meilleure volonté du monde, avec une délicatesse immense, car elles ne veulent pas changer, accusant une fois de plus tout le reste du monde et ne voyant pas que le malaise vient d’elle.
On ne « redresse » pas un cerveau malade en 2 minutes, et quelquefois on ne doit même pas essayer. Lorsque vous voulez gentiment faire comprendre à ce genre de personnes que peut-être un t-shirt plus décent, une jupe un peu plus longue et des chaussures plus classiques, mettraient plus en valeur sa plastique, vous êtes systématiquement soupçonnée de jalousie.
Or ces gens-là confondent sexe et sensualité, perversité et classe naturelle… Cette dame a fini par totalement être persuadée des histoires qu’elle a elle-même inventées ainsi que du personnage qu’elle s’est forgé au fil des années.
Elle vit dans une illusion ou alternent, provocation, perversité et bêtise. Elle offre un spectacle d’une infinie détresse, a perdu le contrôle d’elle-même, est persuadée d’avoir le charme de Miss Monde alors qu’elle glisse vers une vulgarité que rien ne peut plus voiler.
Les allemands ont une expression pour ce qui est de l’habillement que j’adore : » Weniger ist mehr » ce qui veut dire « Moins c’est plus », c’est-à-dire que montrer moins de peau, et mettre moins de bling-bling, attirera l’attention de personnes qui sauront reconnaitre ou deviner vos charmes, sans que POLICE SECOURS ne soit obligé d’être en alerte permanente dès notre apparition.
La séduction est là, à fleur de peau, en restant soi-même, les habits doivent être vos alliés pas des gyrophares. Il s’agit de se faire repérer (lorsqu’on veut) par des personnes qui nous soulèveront et nous reconnaitrons, des personnes pour lesquelles nous représenteront un SUJET intéressant et pas un OBJET à consommer.
Nos habits en disent long sur nos états d’âmes et notre besoin de plaire, mais surtout sur la confiance et conscience que nous avons de notre propre valeur.