Quand on parle de confiance on s’attaque à un vaste sujet, d’autant plus vaste que cette confiance a souvent été bafouée par les uns et les autres. Je dois ici encore vous faire un aveu : je fais confiance…toujours d’abord.
Naïveté ou bonté d’âme, je pencherai, puisque cela fait tout de même quelques années que je me connais pour la deuxième option. En effet, jusqu’ici aucune trahison aussi pénible fut-elle à encaisser ne m’a découragée de refaire confiance.
La raison en est simple : la confiance que l’on a en soi, fait naitre la plus grande partie de celle qu’on accorde aux autres. Je vous ai déjà parlé de ce principe un peu « enfantin » de dire : je lui fais confiance puisque moi on peut me faire confiance.
La réalité est que comme le disait l’autre : Fais confiance à Dieu, mais ferme ta voiture à clé !
Les paroles de Céline (l’écrivain) résonnent encore dans ma tête, il disait : Faire confiance aux hommes c’est se faire tuer un peu. Il n’avait pas entièrement tort, moi non plus. En fait on peut faire confiance, cela n’exclut pas quelques précautions et suppose souvent un tri préliminaires d’amis.
Mais voyez-vous j’en suis persuadée, la confiance c’est d’abord de la bonté. Et la bonté en paroles amène la confiance, en pensées la profondeur, et lorsque la bonté donne c’est de l’amour. Donner sa confiance c’est déjà de l’amour, non ?
Faisons comme l’a dit Shakespeare :