Les grosses ficelles fonctionnent toujours, même quand on les voit aussi nettement. Plus la situation est grave, davantage il faut attirer l’attention et l’émotion orientée vers de « non-événements » comme par exemple une petite manifestation d’ agités infiltrés et manipulés. L’information politique lucide n’est pas encore parvenue aux oreilles (volontairement) bouchées du grand public, qui réagit de manière assez pavlovienne (réflexes conditionnés) sur des sujets qui n’en sont plus : débats de société factices, ou artificiels, entretenus par le pouvoir pour s’auto-justifier.
Le climat, les grands de ce monde n’en ont en réalité strictement rien à faire. Il est juste devenu une cause qui permet de fédérer le peuple, de le manipuler avec une peur indistincte, qu’un travail scientifique précis démonte pourtant, ou relativise, en quelques lignes.
On comprend que la peur est toujours corrélée à l’ignorance. Faire baisser le niveau de peur, et donc de manipulation par le haut, doit donc être le leitmotiv de la nouvelle information venue d’en bas. Le plus drôle, si l’on ose dire, c’est que ceux qui font profession de réduire la peur, sont transformés par le pouvoir en générateurs de peur ! La diabolisation permet d’envelopper de peur ceux qui luttent justement contre elle, ou contre l’ignorance qu’elle suppose. C’est de bonne guerre. La vraie guerre est là, pas dans la rue.
On s’étonne quelquefois que de pauvres gens aient été victimes d’escroqueries grotesques, mais ce qu’on nous fait avaler quotidiennement est pire que cela et pourtant cela marche. Essayons à chaque information de ne pas la prendre pour « argent comptant », vérifions plusieurs sources plus indépendantes (du pouvoir), un peu comme si pour avoir un diagnostic définitif l’on consultait plusieurs médecins et pas un seul.
Le diable se sert comme jamais des médias pour manipuler les foules et les amener là où il veut, c’est-à-dire sous son joug. Ne vous laissez pas mettre des chaines, pendant que l’on vous fait pleurer sur la banquise, le forgeron prépare déjà les maillons de votre chaîne…et les portes en fer de votre prison.
En 2015, je l’avais dit, les masques tombent, la réalité nous rattrape. En 2016, récupérez un peu de cette légèreté qu’on veut vous prendre et revenez à vous : pensées bienveillantes, tri sélectif et amour, ça c’est de l’écologie !