Être né(e) dans une région où il y a bien quatre saisons est un bonheur. Mes origines à moi sont ici en Alsace, et j’ai ce besoin inhérent d’un hiver, d’un printemps, d’un été, d’un automne. Ce rythme je ne pourrai m’en passer, j’ai besoin de cette alternance, et de cette envie ou nostalgie de la dernière saison ou de la suivante. Habiter à Dubaï serait pour moi le pire des calvaires pour cette raison et bien d’autres encore.
Comme tout a une raison d’être, l’hiver que nous vivons, même dans sa monotonie et sa grisaille atteint parfois le sublime. Je me souviens que généralement en Août quand il pleuvait enfin dans mon village, je dansais sous la pluie, en remerciement de cette fraîcheur bienvenue, et j’allais en secret mettre un pull douillet, tellement j’étais lasse de la chaleur, la sécheresse, et la langueur de l’été qui n’en finissait pas d’en finir.
Il neige, c’est bien, il pleut c’est bien, il vente c’est bien aussi, il faut de tout, absolument de tout, même si l’on ne comprend pas toujours pourquoi. Savourons ce défilé « naturel », arrêtons de nous plaindre de tout et de rien, cela offense la Nature.