Un petit tour, le temps d’une messe en latin, dans une église catholique, nostalgie, ferveur et piété assurées !
Ah, quel bonheur de voir le prêtre, dont le sermon était d’un rare dynamisme et d’une intelligence inspirée, tourné ver l’Autel, donc vers Dieu et non pas vers les hommes.
Les chants, l’encens, ont donné à cette messe latine-romaine, un rythme qui vous fait regretter qu’il soit déjà l’heure de partir … oui cela fait rêver, quand on assiste aux mascarades d’adaptation qu’organisent certains prêtres dans nos villages, où les femmes viennent habillées comme pour se rendre à la plage et les enfants sont mal-éveillés et dissipés.
Ce matin, il y avait des enfants de tous âges, tout autour de moi, aucun n’était dérangeant, le bébé gargouillait, la petite fille de 2 ans se blottissait dans les bras de sa maman, et tous les autres assistaient avec vénération à cette célébration.
Je n’avais plus vu cela depuis bien longtemps …
Et puis, le sermon véritablement vivifiant, fait du haut de la chaire, cette chaire « mythique », disparue depuis trop longtemps de nos églises, m’ont tellement rappelé les messes de mon enfance, avec de plus, là-haut une acoustique impeccable et sans micro.
Les rites aussi, m’ont fait du bien, j’ai cru voir un moment, lorsque le prêtre se montra de profil avec sa cape remontée, le saint Padre Pio, si cher à mon cœur, la ressemblante en était troublante. Sans parler de Thérèse de Lisieux et de Jeanne, toutes deux bien présentes en ce lieu ce matin … (je ne parle pas de leurs statues, mais bien de leur Présence).
Ne laissons pas détruire nos églises, ce sont des endroits sacrés où l’on rencontre bien, les Saints qui nous font l’honneur de leur présence et de leur protection.