Lorsque l’Homme (ou la Femme) devient méchant, il use très souvent de mépris. Or, Monsieur de Molière le disait déjà : « le mépris est une pilule qu’on peut avaler, mais non sans faire la grimace ! ».
Quelqu’un qui use de mépris, sorte de condescendance du snob a usé sans doute déjà, de toutes les autres ficelles pour vous réduire et vous rapetisser.
Le mépris est sans aucun doute en parenté avec le cynisme, une marque d’un cœur vulgaire.
Un excès de familiarité peut mener au mépris. Quelquefois l’on laisse s’approcher de trop près de notre « sphère intime » et familiale, des personnes dont la hauteur de l’orgueil se mesure à la profondeur du mépris.
Trop d’intimité amicale est funeste à toute grandeur, la familiarité qui en découle souvent contraste et tranche avec la grandeur de la pensée ou d’une personne.
Le mépris est toujours un aveu de faiblesse, une bataille perdue, issue d’une jalousie, d’un supposé affront ou concurrence. C’est un sentiment qui essaie de draper par un faux-humour des pensées malsaines.
On les appelle les « snobs » ceux qui usent le plus de ce mépris, de cette familiarité. Le mot snob lui-même est un affront, il commence par sifflement pour finir comme une bulle de savon, ce qui le destinait déjà à une grande carrière dans le domaine du mépris et de la frivolité.
RETENEZ SURTOUT QUE
HUMOUR C’EST AMOUR
IRONIE C’EST MÉPRIS