« Nos progrès dans le bien suivent exactement nos progrès dans l’Esprit de prière. » – Saint Augustin.
L’importance de la prière est toujours bonne à rappeler, tant il est important de demander toujours à nouveau la rémission de tous ses péchés, à Dieu, à Jésus, à l’Esprit et à Marie.
Objet « culte » entre tous, le chapelet (rosaire), devrait nous accompagner tout au long de notre vie, sa puissance est phénoménale.
Voilà le témoignage d’Anne Catherine EMMERICH
ANNE CATHERINE EMMERICH : La plus grande visionnaire de tous les temps Cette mystique, simple fille de paysans de la Westphalie du XVIII e siècle, est restée célèbre dans le monde entier. Cette reconnaissance, elle la doit aux fidèles passionnés par les récits de ses visions. Alors qu’elle manifestait autant de signes surnaturels extraordinaires que Sainte Thérèse d’Avila ou Sainte Catherine de Sienne, le Vatican l’a longtemps ignorée. Ainsi, la lampe qui est venue a été mise sous le boisseau (Marc 4:21). Son procès de béatification fut introduit à Rome dès 1892. Après plus d’un siècle d’attente, quelle joie d’annoncer qu’ Anne Catherine Emmerich a été proclamée Bienheureuse le 3 octobre 2004. Son » guide » lui avait dévoilé les bienfaits que la transmission de ces révélations provoqueraient : « Pourquoi faut-il que je voie tout cela, moi, misérable pécheresse qui ne puis le raconter et n’en comprends presque rien? Alors mon guide me dit: » Tu diras ce que tu pourras. Tu ne peux pas calculer le nombre de gens qui liront cela un jour, et dont les âmes seront consolées, ranimées et portées au bien. Ce que tu pourras raconter sera mis en œuvre d’une façon suffisante et pourra faire beaucoup de bien dont tu n’as pas l’idée. » « |
« J’étais dans un grand espace lumineux qui s’étendait à mesure que je regardais tout autour de moi. Je vis là ce qui advient de nos prières devant Dieu. Elles étaient comme inscrites sur de grands tableaux de couleur blanche et elles semblaient divisées en quatre classes. Quelques prières étaient écrites en magnifiques lettres d’or, d’autres en caractères brillants comme de l’argent, d’autres présentaient une nuance sombre ; d’autres enfin étaient en lettres noires et celles-ci étaient rayées d’une barre. Cette vue me donna de la joie : cependant j’étais inquiète, craignant de n’être pas digne de voir cela et, j’osai à peine demander à mon conducteur ce que tout cela signifiait. Il me répondit : « Ce qui est tracé en lettres d’or est la prière de ceux qui, une fois pour toutes, ont uni leurs bonnes œuvres aux mérites de Jésus-Christ et qui renouvellent souvent cette union, qui, en outre, travaillent avec un grand soin à observer ses préceptes et à imiter ses exemples. Ce qui a le brillant de l’argent est la prière de ceux qui n’ont point présente à la mémoire cette union avec les mérites de Jésus-Christ, mais qui pourtant sont pieux et prient dans la simplicité de leur cœur. |
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Ce qui est de couleur sombre est la prière de ceux qui ne vivent pas en repos s’ils ne s’approchent pas souvent des sacrements et s’ils ne font pas chaque jour certaines prières, mais qui pourtant sont tièdes et ne font le bien que par habitude. Enfin ce qui est écrit en noir et barré est la prière de ceux qui mettent toute leur confiance dans les prières vocales et dans leurs prétendues bonnes œuvres, mais qui n’observent pas les commandements de Dieu et ne font pas violence à leurs mauvais désirs. Cette prière n’a aucun mérite devant Dieu : c’est pourquoi elle est rayée. De même aussi sont rayées les bonnes œuvres de ceux qui se donnent beaucoup de peine pour faire quelque fondation pieuse, mais qui en cela considèrent l’honneur et les avantages temporels qu’ils doivent en retirer.» |