S’il existe une force capable de déplacer les montagnes, ça ne peut être que cette force qui est déjà en nous. Elle est en nous cette force qui va nous soulever, nous propulser, nous faire avancer, nous relever et nulle part ailleurs. Pas à l’extérieur de nous. N’entend-t-on pas souvent dire, après une épreuve : « Je ne sais pas d’où m’est venue cette force ». Moi, je sais, elle vient de l’essence de notre Être, de notre MOI SUPÉRIEUR, cette partie de notre âme qui est le meilleur de nous, qui nous est inconsciente et qui nous surprend tant de fois, en nous laissant sans voix devant nos propres actes héroïques ou la volonté de survivre qu’elle suscite en nous.
A priori, en cas de panique, nous avons souvent en premier réflexe, la fâcheuse habitude de chercher chez l’autre, dans son regard, ses paroles, ses gestes, la solution à nos problèmes. C’est oublier trop vite d’appliquer les célébrissimes : « Aide-toi d’abord toi-même et le Ciel t’aidera » et « Charité bien ordonnée commence par soi-même ».
Ceux qui interprètent cela comme étant de l’égoïsme n’ont rien compris et sont encore victimes de « réflexes de programmation culpabilisante ». Non, il n’y a qu’avec de bonnes fondations qu’une maison tient le choc, les secousses et peut mettre à l’abri de nombreuses personnes.
Cela s’est souvent vu dans des cas extrêmes où des mamans pour sauver leurs enfants déployaient une réactivité, une imagination et une force incroyables, humainement inexplicables. Eh bien oui, c’est souvent au bord du ravin, lorsque nous n’avons plus d’autre choix, que nous nous découvrons « héroïques ».
Nous avons en nous des trésors de volonté, de persuasion, de forces multiples lorsqu’il s’agit de défendre ceux que nous aimons, lorsque le danger pointe…. mais cette force est là aussi, en temps normal, sachons-le et rien que de la savoir présente, elle nous renforce pour affronter le quotidien.
C’est quand on se croit « à bout de force » qu’il faut puiser dans ce trésor…