Cela n’est pas mon propos préféré, mais honnêteté et réalisme obligent, je vais vous parler, une fois de plus, des ravages du cannabis. J’en ai des frissons dans le dos au moment où j’écris ces lignes.
J’ai en deux mois à peine, vu les ravages sur trois personnes de ma connaissance et j’en suis encore traumatisée. Non, je crois que je suis plutôt en colère contre tous ces « faux-culs » qui réduisent l’impact et les conséquences de la consommation de cannabis sur l’humain.
La dernière personne qu’il m’a été donné de rencontrer il y a deux jours, n’a plus rien à voir avec l’homme doué, curieux, talentueux qu’il était il y a 5 ans encore.
Lui aussi, comme les deux autres personnes consommatrices de cannabis, n’est plus que l’ombre de lui-même physiquement et psychiquement. Il est mûr pour l’hôpital psychiatrique. Ses propos sont incohérents, ses pensées noires, et son comportement digne d’un voyou car le cannabis l’a poussé au vol à l’étalage pour subvenir à ses plus simples besoins.
Avant, il écrivait, était un as de la photo, il avait un avenir brillant. Mais cela, c’était avant, avant le cannabis. Qu’on ne me dise plus que cette plante est innocente et n’a pas de conséquences.
L’autre « monsieur » de ma connaissance un commerçant lambda, a lui aussi perdu une partie de « sa tête », à croire que fumer du cannabis brûle les neurones. Il mène une vie « médiocre », minable, sorte de « lépreux » que les autres évitent.
Dans les trois victimes que j’ai vues il y a une femme, qui elle aussi en quelques années s’est perdue, a perdu le contrôle de sa vie, elle ressemble comme les deux autres à une espèce de spectre ambulant, les yeux exorbités, le corps décharné et la voix caverneuse. Elle est devenue une vision d’horreur alors qu’avant on l’appelait Pocahontas. Quand on voit ses trois personnes, on ne peut même plus parler de rencontre du troisième type, non ce sont des ombres, rien que des ombres.
Ils avaient tous trois tout pour eux, le cannabis leur a tout pris. Il ne reste que trois pauvres hères dont la vie va être aussi malheureusement écourtée, gâchée, brûlée, et partir en fumée !
merci les gogos-bobos-écolos : vous vouliez entrainer avec vous dans la déchéance de pauvres types, c’est fait, vous en avez des milliers (sans leur famille) sur la conscience.
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Je pense que le problème, ce sont les personnes, pas le cannabis. Ou plutôt, c’est l’utilisation qui est faite du cannabis par certaines personnes qui pose problème. Beaucoup de gens affirment que le cannabis ne fait pas autant de mal que ses détracteurs le prétendent, tout simplement parce que beaucoup de personnes connaissent des gens qui en consomment et qui restent des individus cohérents avec une vie normale… Vous imaginez si TOUS les consommateurs de cannabis terminaient comme les 3 personnes que vous donnez en exemple; dans quel monde vivrait-on ?!
La réalité, toujours plus vicieuse et subtile que le laisse paraître la surface parfois trop lisse des apparences, c’est qu’il y a bien souvent un problème relatif à la vie privée qui vient s’ajouter par-dessus la consommation de cannabis. Autrement dit, la consommation de cannabis est utilisée comme une béquille pour parer à un malêtre ( je parle alors de « dépendance-béquille » ). Ce sont les personnes qui font cette utilisation-ci du cannabis qui terminent en zombies, au même titre d’ailleurs que les alcooliques qui se servent de l’alcool pour « supporter leur quotidien merdique ».
Or il se trouve que personne ne sait absolument tout sur la vie de tout le monde. Lorsque je perçois un individu, en réalité, je ne perçois que ses actes, mais j’ignore quels sont ses sentiments, ses inquiétudes, son vécu, etc… Donc je vais très bien voir que quelqu’un est en train de fumer un joint, mais je ne vais pas voir tout ce qu’il y a derrière ! Et si cette personne semble mal en point, je vais en conclure hâtivement que c’est à cause du cannabis qu’elle fume… Alors que ce n’est qu’une facette et je dirais même une façade. Si l’on veut régler le problème de la dépendance en général ( pas uniquement par rapport au cannabis mais par rapport à tout ce que l’on pourrait qualifier de mauvaises habitudes ), ce n’est pas contre la drogue elle-même qu’il faut se battre; il faut se battre contre la souffrance humaine. Les gens qui font souffrir les autres, parfois simplement en tenant des propos méprisants ou rabaissant, sont d’après moi autant si ce n’est davantage responsables des états de « dépendance-béquille » de certaines personnes que les substances et ceux qui en font le commerce. Et je pense que personne n’a envie de vivre dans une société policière ou tout le monde passe son temps à dénoncer son voisin pour se conforter dans l’idée qu’il est du côté des bien-pensants.