Connaître le prix de tout et la valeur de rien, cela s’appelle du cynisme et a comme synonyme : bourgeois.
Balzac reste une référence grâce à la truculence et à la justesse de ses descriptions de la petite et moyenne bourgeoisie.
Il fut le premier à comprendre, et à dire, que, dans une société que ne soutenaient plus les anciens ordres séculaires, où l’aristocratie était déchue, l’argent servirait de nouveau moteur, de nouveau carburant.
Il a perçu en lui le culte naissant qui allait prospérer après la mort de Dieu. Ces personnages sont tendus par cette volonté d’enrichissement, qui devient synonyme de réussite. Désormais, « parvenir » ne passe plus par la bravoure, la loyauté, l’honneur, comme dans les contes de chevalerie qui berçaient l’ancien monde, mais par l’acquisition et la croissance de la fortune. Les titres, les places, le rang, sont à qui peut payer. Et, avec eux, le pouvoir, qui, puisqu’il ne se transmet plus par le sang, est à qui saura l’acheter.
Victor Hugo disait aussi très justement : La bourgeoisie n’est pas une classe, c’est la portion « contentée » du peuple.
Aujourd’hui ces bourgeois ou pseudo-bourgeois (notables ou supposés) sont les personnes dans notre époque qui laisserons le moins de traces, car ce sont les plus soumis, les moins précurseurs, les plus lâches … ceux qui marqueront leur époque par leur originalité, créativité et amour, sont bien loin de ce cloaque où végètent les plus inutiles et néfastes âmes de l’Humanité.
Le rejet du « bourgeois » c’est le commencement de la Vertu !