C’est drôle, d’un côté nous cherchons tous à soulager nos maux, en recherchant le bien-être dans toutes ses expressions : yoga, massages, chant, danse … et d’un autre côté nous nous mettons toujours la pression.
Évidemment, nous ne sommes pas seuls en cause dans cet état de fait, au boulot, que vous soyez caissière, ingénieur ou dans la vente, on nous somme de faire mieux, plus vite, plus, toujours plus.
Tout, dans le commerce surtout, se fait au détriment d’une bonne ambiance et de la santé physique et morale de l’employé, et ça n’est pas le quart d’heure de massage offert hebdomadairement par de trop rares employeurs qui sauvera l’employé et changera la situation.
Mais en dehors du travail aussi, nous nous mettons la pression, avouons-le. Je ne parle pas de ces moments où il faut assurer, assumer, foncer etc…
Non je parle des pressions inutiles, celles quelquefois que les parents mettent à leurs enfants afin qu’ils soient les meilleurs en classe, en les surchargeant d’un cours de piano le soir et de danse trois fois par semaine, sans oublier l’orthophoniste, le dentiste, l’ophtalmologiste …. la liste est non exhaustive.
Très peu d’enfants osent se révolter, tous veulent une seule chose : plaire aux parents. Et tous les parents sont persuadés que leurs enfants s’épanouissent dans leurs loisirs, quelquefois oui, souvent non. Ce qu’ils aiment vraiment les enfants ? Qu’on les laisse tranquilles après l’école !
Quelle pression mettent-ils déjà ces parents à ces pauvres bout’chous qui n’ont rien demandé et qui aimeraient juste vivre leur vie d’enfant de 5,6,7,8 …10 ans. Ils ne se plaindront jamais, tomberont plutôt souvent malades, auront plus de rhumes que d’autres…. il faut bien que ce petit corps s’exprime.
Et eux-mêmes ?Ces parents hyper-actifs qui se croient « dans le coup », quelle pression se mettent-ils en voulant souvent suivre des modèles de société qui n’en sont pas ou qui ne sont pas du tout pour eux. Quels sacrifices s’imposent-ils, quelles contraintes pour paraitre ? Car il s’agit uniquement de cela.
Imaginez un monde où vous ne craindriez pas le regard de l’autre ? Un monde où seule votre bonté d’âme serait prise en compte ? Point de paraitre, de fierté mal placée, d’amertumes à faire rattraper à ses enfants.
La société sur-consumériste, créée de faux-besoins et finit par rendre les gens fous, car elle les fait courir après ce qui ne les rendra jamais heureux, même en vacances…Et oublie la dimension spirituelle, celle à laquelle tout être normalement constitué finira tout de même par arriver.
Prenons le temps quelquefois de nous regarder en face et dans les yeux devant un miroir… histoire de voir ce qu’en pense notre âme, de toutes nos activités et agitations inutiles.